LE PROJET D’ETABLISSEMENT
Les 3 grands axes
Axe 1 : Bien vivre les années collège
Axe 2 : Favoriser une ambition pour la réussite de chaque élève
Axe 3 : Développer une ouverture citoyenne, culturelle et à l’international
Axe 1 : Bien vivre les années collège
- Développer le vivre ensemble
Lieu d’acquisition de connaissances et de développement de compétences, le collège est aussi un lieu d’intégration sociale favorisant la construction des citoyens. Plusieurs lieux permettent de renforcer ces compétences et de s’épanouir.
Le Conseil de Vie Collégienne et le Foyer Socio-Educatif sont des instances gérées pour et avec les collégiens. Leur fonctionnement a fait ses preuves et elles ont vocation à être pérennisées.
Afin que les élèves s’approprient leur scolarité, plusieurs activités sont proposées en plus des cours obligatoires. L’association sportive du collège a un rôle éducatif essentiel. Proposant des activités sportives individuelles et collectives, elle est ouverte à tous les élèves quelque soit leur niveau sportif. Les créneaux proposés en fonction des emplois du temps, pendant la pause méridienne, en fin de journée scolaire et le mercredi après-midi, permettent un accès à tous les élèves qui le souhaitent.
Chaque année, des activités sont proposées aux élèves sous forme de clubs. Ceux-ci s’appuient en premier lieu sur les ressources des professionnels de l’établissement (enseignants, AED, AESH, direction…) selon leur disponibilité. Un partenariat peut être construit avec des associations locales comme « nature et vie » qui coanime le club nature avec le jardin médiéval notamment, ou le club de bridge. Ces actions sont coordonnées afin de proposer une offre diversifiée, en lien avec les priorités identifiées. Par exemple, le club théâtre permet de développer la confiance en soi, mais aussi de développer des compétences d’éloquences cohérentes avec le travail sur l’oralité souligné dans le PPO.
- Poursuivre les actions de prévention
Le Groupe de Prévention du Décrochage Scolaire (GPDS) se réunit chaque semaine. Il est piloté par un personnel de direction et il est composé de l’équipe médicosociale, de la CPE, de la psychologue de l’Education Nationale et de l’enseignant chargé de mission sur la prévention du décrochage. Le GPDS a pour mission d’échanger sur la situation des élèves en difficulté qui ont fait l’objet d’un repérage, de mettre en place avec les professeurs principaux des mesures préventives ou d’accompagnement, et d’assurer le suivi des situations.
La prévention du harcèlement fait l’objet d’un protocole joint en annexe (protocole pHARe). Une attention particulière doit être portée à l’usage des réseaux sociaux par les adolescents. Un travail de sensibilisation et d’information est nécessaire. Il pourra être conduit en partenariat avec l’association des parents d’élèves dans le cadre de la coéducation.
La prévention et l’éducation à la vie sexuelle et affective est coordonnée par l’infirmière de l’établissement, en lien avec les personnes ressources formées à Pavas et avec les professeurs principaux. Des actions de prévention sont menées pendant des cours ou à l’occasion d’heures de vie de classe dédiées. Différents supports peuvent être utilisés lors des séances, dont la littérature jeunesse, des capsules vidéos ou l’intervention d’acteurs de théâtre.
D’autres actions de prévention peuvent être menées, selon les besoins identifiés par le Comité d’Education à la Citoyenneté, à la Santé et à l’Environnement.
- Apprendre à gérer les émotions
L’évaluation de l’établissement a mis en évidence deux facteurs de stress opposés qui peuvent trouver des réponses communes. Une partie des élèves est très « scolaire ». Malgré des résultats bons, voire excellents, ils se mettent une pression démesurée qui provoque un mal-être. Les évaluations deviennent alors un vecteur de tension important, souvent amplifié par les exigences des parents. D’autres élèves sont au contraire en difficulté dans la relation, avec un manque de maîtrise des codes, ce qui provoque également un mal-être. Un travail peut être proposé à ces élèves pour atténuer ces difficultés.
- Etendre les classes à profil « compétences psychosociales »
La présence au collège d’un professeur ressource, formateur sur les pratiques pédagogiques prenant en compte l’acquisition de compétences psychosociales a conduit à proposer une classe à profil sur le niveau sixième. Il n’existe volontairement pas de sélection pour accéder à cette classe. Elle est constituée d’élèves volontaires et peut être complétée par des élèves qui présentent une certaine fragilité ainsi que par tout autre élève. Plusieurs professeurs de l’établissement ont pu se former ou être sensibilisés à ces pratiques, ce qui permet de pouvoir étendre cette pratique sur plusieurs classes à tous les niveaux. En particulier, un travail pourra être mené auprès d’élèves plus âgés, sur les niveaux de quatrième ou de troisième.
- Expérimenter les évaluations positives
Dans la continuité du travail mené dans les classes à profil sur les compétences psychosociales, une expérimentation pourra être tentée dans certaines classes sur la forme des évaluations. Cette démarche sera complémentaire de celle engagée sur la gestion des émotions. Le choix éventuel de classes sans note dans les classes de sixième, sur la base du volontariat de l’équipe pédagogique, en s’appuyant sur la liaison du cycle 3, nécessitera une coordination des pratiques au sein de l’équipe. A tous les niveaux, les réussites pourront être mises en valeur, sans pour autant que les échecs identifiés fassent l’objet de sanction, mais soient l’occasion d’une réflexion pour la remédiation. Ce travail mené sur la base de l’évaluation par compétences ne doit pas occulter la nécessité de préparer les élèves à un examen terminal et surtout au fonctionnement du lycée.
- Aménager le collège
Si le collège est agréable, les élèves avaient remonté lors de l’évaluation qu’il était impersonnel. Le restaurant scolaire a été aménagé dans ce sens avec l’installation de claustras et de plantes, ainsi que de nouveaux mobiliers. Des aménagements à l’extérieur ont également été réalisés : remise en service de la mare, création du poulailler, sécurisation de la cour, délimitation des différents espaces… Un projet mené avec des artistes consiste à personnaliser progressivement les couloirs en réalisant des fresques avec des grafs. Ce projet pluridisciplinaire doit être poursuivi. D’autres lieux peuvent être investis et aménagés dans le cadre du développement de l’autonomie des élèves, comme la mezzanine et le foyer.
L’étude de personnalités dans le cadre d’un projet pédagogique, afin d’attribuer des noms à des salles ou des couloirs sera poursuivi.
Les salles mises à disposition de l’équipe de vie scolaire seront identifiées selon leur fonctionnalité : salle d’étude individuelle, collective, salle de travail en autonomie, salle de détente dont le foyer. Un protocole d’utilisation en autonomie devra être appliqué afin de sécuriser la pratique.
- Formaliser la communication
La communication externe s’appuie sur le site du collège ouvert à tous. Elle nécessite qu’une personne soit missionnée pour l’animation et la mise en ligne. Afin de rendre compte de l’actualité du collège, chaque professionnel est invité à écrire un article qui sera transmis au référent, et publié avec l’accord de l’administrateur qui est le chef d’établissement. Les responsables légaux des élèves ont accès à l’Espace Numérique de Travail avec des identifiants personnels. Les élèves ont aussi un accès à leurs données. Ils peuvent aussi échanger avec les professeurs qui souhaitent ouvrir leur espace de communication, ce qui ne peut pas être une obligation. Le droit à la déconnexion, notamment en dehors des jours de travail, doit être affirmé. Une charte de l’usage du numérique pourra être finalisée afin que les échanges ne donnent pas lieu à des usages abusifs ou au contenu inapproprié.
La communication interne entre professionnels peut se faire par différents vecteurs, les courriels adressés sur les boîtes professionnelles (…@ac-lille.fr), l’ENT ou l’utilisation d’un logiciel privé. L’organisation de cette communication doit être formalisée afin de la simplifier et de la fiabiliser.
Axe 2 : Favoriser une ambition pour la réussite de chaque élève
- Donner toute leur place aux élèves en difficulté
Le développement de l’école inclusive a permis de généraliser les pratiques d’adaptation pédagogique et de logique de parcours personnalisé. Cela constitue un point d’appui fort pour accompagner les élèves en difficulté scolaire. L’expérimentation du passage à la semestrialisation doit permettre de dégager du temps institutionnel pour que l’ensemble des équipes pédagogiques puissent s’approprier et faire vivre les Programmes Personnalisés de Réussite Educative.
Si les premières réponses éducatives doivent être apportées au sein de la classe, des dispositifs complémentaires peuvent venir consolider le parcours de ces élèves. A ce titre, l’association sportive, par les compétences qui y sont développées et la nature des activités qui peuvent permettre à certains élèves de se réaliser, joue un rôle majeur. C’est aussi vrai pour la chorale qui doit être reconstruite dès qu’un enseignant titulaire sera nommé. Le dispositif « devoirs faits » permet d’accompagner les élèves volontaires afin de réduire les problématiques liées à l’inéquité.
En liaison directe avec le GPDS, une mini-entreprise peut être créée chaque année selon les besoins des élèves repérés en besoin de remotivation. La priorité est donnée sur le niveau de quatrième. Cela nécessite de prévoir du temps institutionnel pour deux enseignants.
- Poursuivre l’inclusion et l’accompagnement des élèves à Besoins Educatifs Particuliers
Le nombre croissant d’élèves à BEP est significatif et génère un travail supplémentaire pour les enseignants, pour la mise en place des adaptations comme pour le suivi. La coordination avec les AESH est déterminante pour la réussite de ces élèves. Le temps dégagé par la semestrialisation permet aux équipes de se réunir pour harmoniser les pratiques et s’enrichir de l’expérience de chaque collègue. Si le pilotage de l’équipe est assuré par le professeur principal, celui-ci ne peut porter cet accompagnement seul, les réponses devant être collectives et le travail partagé.
En partenariat avec l’IME la Pépinière qui accueille des adolescents déficients visuels avec handicap associé, une Unité d’Enseignement Externalisé à été créée au collège. La convention entre le Gapas, association gestionnaire de l’établissement, l’ARS et l’Education Nationale a vocation à être renouvelée compte tenu du développement progressif et positif de cette UEE. Les actions d’inclusion sociale se sont développées. L’inclusion des jeunes dans des projets éducatifs ou pédagogiques est croissante. En contrepartie, les collégiens peuvent bénéficier du partenariat avec l’IME, notamment dans le cadre des parcours avenir et citoyen.
- Accompagner les élèves vers l’excellence
Un tiers des élèves obtiennent une mention très bien au Diplôme National du Brevet. Une large majorité des élèves réussissent bien ou très bien. Pour accompagner ces élèves vers l’excellence, le collège propose différentes solutions pour favoriser l’ambition. Le choix est fait de proposer une ouverture à l’international diversifiée. Une classe bilangue anglais/allemand est accessible dès la sixième. Les enseignements entre les deux langues sont coordonnés avec des possibilités de co-enseignement. Au cycle 4, avec l’enseignement de l’espagnol et de l’italien, les élèves ont le choix entre trois LV2.
Afin de motiver les élèves, des options LCE proposent d’enrichir l’approche culturelle en espagnol et en italien dès le niveau de quatrième, et en anglais au niveau troisième. L’option LCA propose l’enseignement du latin tout au long du cycle 4 et une initiation au grec en troisième.
Les indicateurs montrent que les filles quittent le collège avec un bagage plus solide que les garçons. Pourtant l’impact culturel génère ensuite une forme d’autocensure qui ne favorise pas l’ambition scolaire. Tout au long du parcours, un travail de sensibilisation doit être mené afin d’encourager les filles à faire le choix d’une orientation en rapport avec leurs compétences. Plusieurs actions sont menées dans ce sens : travail sur les femmes de sciences, « numériqu’elles », responsabilité dans les instances, découvertes de formations par des visites, des immersions ou dans le cadre des cordées de la réussite… (voir PPO en annexe).
- Encourager la mobilité
Situé au cœur de la Pévèle Carembault, le collège se trouve en milieu semi-rural et en bordure du département. Il existe de fortes disparités au niveau de l’accessibilité selon les communes du secteur. De plus, le choix de l’orientation est souvent prédéterminé par les familles, et renforcé par des élèves qui pensent suivre leurs camarades. Ils demandent alors une 2nde GT dans le lycée de secteur. Le travail sur la mobilité est un enjeu important qui doit être travaillé tout au long du parcours au collège.
Dès l’entrée au collège, une journée d’intégration est organisée pour tous les élèves de sixième qui se rendent à Lille pour des visites en suivant un parcours nécessitant l’usage des transports en commun. Parmi les actions culturelles qui sont proposées pendant les quatre années, certaines se réalisent au collège, d’autres en utilisant des ressources locales. Mais il est aussi essentiel d’inviter les élèves à se déplacer pour découvrir des lieux nouveaux. La réalisation des projets culturels se construit avec une coordination essentielle entre les ressources de l’établissement, Adage et le PEDC.
- Coordonner le travail personnel de l’élève
Réussir sa scolarité exige de fournir un travail personnel croissant. Si chacun a sa propre façon de travailler, la méthodologie et l’autonomie s’apprennent. Dès les premières semaines de scolarité au collège, les bases sont travaillées en classe. Afin de bien équilibrer la charge de travail, l’application informatique utilisée au collège permet à l’équipe d’avoir une visibilité sur les commandes de chaque prescripteur. Il est ainsi possible de coordonner les attendus lorsque ceux-ci sont transversaux.
Le dispositif « devoirs faits » est bien structuré. Il est cogéré par la vie scolaire pour les aspects organisationnels et des enseignants pour la dimension pédagogique. Des créneaux sont proposés pendant la pause méridienne, ainsi que dans des trous dans les emplois du temps des classes. Un accent fort est mis sur le niveau de sixième, pour lequel Devoirs fait devient obligatoire au minimum une heure par semaine, afin de prendre de bonnes habitudes qui pourront perdurer. Le repérage des élèves dont la scolarité est fragile se fait par les équipes. La participation à « devoirs faits » constitue un levier qui peut être proposé lors de la rédaction d’un PPRE. Un travail d’accompagnement de proximité est alors indispensable lorsque les élèves n’adhèrent pas spontanément à cette aide. Les élèves qui ont des difficultés à être bien accompagnés par leur entourage familial seront particulièrement ciblés pour participer à ce dispositif.
- Rendre les parcours plus lisibles
Il est constaté que les élèves ont des difficultés à identifier les travaux qui relèvent des parcours. A chaque travail qui est réalisé dans l’un des parcours, cela doit être notifié aux élèves de manière explicite afin de développer cette culture de parcours. La traçabilité du parcours de chaque élève doit être accrue et systématisée pour tous les enseignants. L’équipe médico-sociale, la psychologue de l’Education Nationale, l’équipe de vie scolaire peuvent aussi renseigner des travaux réalisés dans le cadre des parcours. Il est possible de rendre compte au professeur principal afin d’enregistrer l’information. Ainsi, chaque professeur pourra faire référence à des apprentissages réalisés dans d’autres cadres, ce qui permettra d’être porteur de sens. D’une manière similaire, il apparait nécessaire de renforcer l’identification par les élèves des EPI.
En s’appuyant sur le travail réalisé pour le parcours avenir avec la formalisation du PPO, il serait intéressant de développer la coordination des parcours sur l’ensemble du cursus scolaire. Si ce travail n’est pas nécessairement efficient pour l’ensemble des parcours, la priorité pourra être mise sur la coordination des actions et des apprentissages concernant le Parcours d’Education Artistique et Culturelle.
- Evaluer en équipe
Compte tenu du niveau général des élèves, les résultats aux épreuves terminales du DNB peuvent être améliorés pour être conformes aux attendus. Le développement de devoirs communs coordonnés dans chaque discipline pourra être recherché. Si les épreuves d’entraînement au DNB sont nécessaires, des évaluations communes plus fréquentes peuvent être envisagées à l’appréciation des équipes disciplinaires, en amont de la troisième. Afin d’alléger la charge de travail pour les correcteurs, des évaluations orales pourraient être instaurées, ce qui conforterait le travail sur l’oralité.
- Renforcer les liaisons inter-établissements
Le travail de liaison avec les lycées dans le cadre des options LCA ou de la promotion des bacs binationaux prend la forme d’interventions de professeurs de lycées et d’élèves qui viennent au collège ou de visites dans les lycées. Il doit être poursuivi, notamment avec le lycée Marguerite de Flandre qui est l’établissement de secteur pour le collège.
Une expérimentation de cordées de la réussite a été menée avec le lycée Valentine Labbé. Cela a permis de créer une dynamique. Néanmoins, cet établissement reste éloigné du collège. Fort de cette expérience, une cordée de la réussite doit être construite avec le lycée Edmond Labbé de Douai. La diversité de l’offre de formation de cet établissement, le renforcement de la connaissance par les élèves (et les parents) des formations de la voie technologique et l’accessibilité de cet établissement amènent une grande pertinence à ce projet. Une cordée de la réussite est également constituée avec l’ENSAM avec l’objectif de se projeter vers l’enseignement supérieur.
Concernant la liaison écoles collège, celle-ci est formalisée dans le cadre des conseils. L’organisation de la nouvelle sixième nécessite de renforcer le rôle du conseil de cycle 3. Les résultats des évaluations nationales fait l’objet d’une analyse commune. Des actions pédagogiques sont menées afin de faire découvrir le collège aux futurs élèves : journée d’immersion par classe, projets autour de l’EPS (mur d’escalade par exemple) ou du numérique. L’apprentissage du savoir nager doit faire l’objet d’une coordination, compte tenu que certaines écoles peuvent avoir accès à une piscine, mais que la majorité fait face comme le collège à la problématique de la mobilité. Le coût du transport est un réel obstacle pour se rendre à une piscine. La coordination des actions pédagogiques doit être renforcée entre le collège et les écoles.
- Eduquer à l’usage du numérique
Les compétences liées à l’utilisation du numérique doivent être travaillées tout au long de la scolarité. Dès la rentrée des élèves de sixième, les professeurs principaux s’assurent que tous les élèves peuvent se connecter à leur espace numérique de travail. Dans le même temps, les professeurs de technologie, mais éventuellement d’autres disciplines aussi, vérifient que les élèves possèdent les bases nécessaires pour réaliser les tests d’évaluation nationale avec le moins de biais possible.
Trois salles équipées d’ordinateurs, auxquelles s’ajoutent deux salles affectées à la technologie bien équipées, permettent une utilisation de didacticiels dans toutes les disciplines. L’équipe d’EPS dispose d’une mallette composée d’équipements nomades permettant une utilisation pédagogique de pointe.
La certification Pix est pilotée par deux professeurs afin de décharger les professeurs principaux de ce travail. Ceux-ci disposent des informations sur l’avancement des élèves.
Conformément au règlement intérieur, l’utilisation des téléphones portables peut être requise par les enseignants avec un objectif pédagogique. L’objectif est double, d’une part rendre les enseignements attractifs et motivants, d’autre-part prendre la mesure des possibilités offertes par cet outil. En parallèle, un travail de prévention est mené auprès de chaque classe sur les dangers du numérique. Piloté par la vie scolaire, ce travail éducatif a pour objectif de sensibiliser les élèves au cadre légal, aux enjeux et aux dangers des réseaux sociaux. Un travail en partenariat est recherché avec l’association de parents d’élèves et la gendarmerie pour sensibiliser les parents à ces sujets qui se développent rapidement.
Axe 3 : Développer une ouverture citoyenne, culturelle et à l’international
- L’ouverture culturelle
L’ouverture culturelle s’articule autour de trois piliers : la rencontre avec des œuvres, la rencontre avec des artistes et la pratique. Tout au long de la scolarité, les élèves enrichissent leur parcours grâce à un nombre d’actions variées. Certaines ont lieu pendant les cours, d’autres lors d’événements au sein de l’établissement, et enfin lors de sorties, ce qui permet de découvrir des lieux tout en travaillant la mobilité. Le collège s’inscrit dans la démarche « collège au cinéma », projet piloté par l’équipe de lettres. Des partenariats sont engagés avec des artistes et des compagnies du territoire comme « la belle histoire » pour le théâtre, un groupe de Flamenco ou l’atelier de sculpture d’Ostricourt. Des ateliers sous forme de club sont proposés pour le théâtre, la danse et les arts graphiques. La chorale permet de pratiquer le chant collectivement, ce qui peut être un support intéressant pour la construction de projets. Des sorties sont organisées selon les expositions ou en fonction des projets dans les musées de la région ou plus éloignés comme à Paris.
Le quart d’heure lecture est instauré. Le choix est de favoriser une pratique quotidienne en changeant de créneau horaire chaque semaine afin que ce ne soit pas toujours les mêmes cours qui supportent cette pratique. Cette lecture plaisir qui est encouragée peut prendre des formes variées, lecture individuelle ou collective, restitution de ce que l’on a aimé ou autre. Le CDI vient en soutien de cette action en stimulant la découverte de nouvelles lectures.
- L’engagement éco-citoyen
La sensibilisation à l’écocitoyenneté s’est développée au cours des années pour être ancrée dans la culture de l’établissement. Le tri sélectif, la biodiversité, la solidarité, la santé sont autant de thèmes qui peuvent être travaillés en fil rouge chaque année. Un projet de lutte contre le gaspillage sera mis en place en mobilisant les enseignants, l’équipe de vie scolaire et les agents de la restauration scolaire. Le service de restauration scolaire est engagé pour une restauration plus durable. Il privilégie les circuits courts et la consommation de produits bio et labellisés, ainsi que dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Le collège a reçu une étoile pour le label « Je mange local » et inscrit son action dans cette continuité.
- L’ouverture à l’international
Découvrir la culture d’un pays étranger et stimuler la pratique de la langue sont essentiels. La découverte d’un pays peut prendre selon les années des formes différentes : établir une correspondance et mener un projet pédagogique à distance avec un établissement, réaliser un échange scolaire concrétisé par un accueil d’élèves étrangers et/ou la visite dans le pays, organiser un projet de voyage scolaire. L’organisation de voyages est encouragée, avec une recherche de partenariats avec l’association de parents d’élèves, pour réduire la part financière de ces projets pour les familles. Les projets de classe seront privilégiés. Un suivi de cohorte permettra de s’assurer que chaque élève puisse lors de son cursus au collège avoir un contact avec un pays étranger.